mardi 22 octobre 2013

"Bâtissons-nous une vie [...] juste avant notre mort."

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et se fit la malle - Jonas Jonasson


Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao…

Si vous cherchez un livre léger pour vous détendre et vous changer les idées ce livre est fait pour vous! Dès les premières lignes on est conquis par ce vieux, Allan. C'est un espèce de Forrest Gump auquel je me suis très vite attachée. Il ne le sait pas lui-même mais "Carpe Diem" pourrait être sa devise. 
Le récit alterne entre des chapitres se passant en 2005 et racontant la cavale d'Allan et des chapitres racontant sa vie incroyable. L'auteur a parfaitement réussi à alterner les époques, les transitions sont vraiment très bonnes et cela permet d'ajouter du rythme au roman. Même si la multitude de rebondissements rythme déjà bien la chose.
Mon cœur penche légèrement pour le côté biographie d'Allan. J'ai adoré les clins d’œils historiques et pouvoir imaginer cet homme prenant part à tous les événements importants du dernier siècle.
Dans la partie se passant en 2005, en plus d'une course poursuite qui nous tient en haleine, c'est la galerie de personnages que j'ai aimé. Tous plus farfelues et incroyables les uns que les autres. 


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mardi 8 octobre 2013

"Para morir no se precisa más que estar vivo"/"Pour mourir, il suffit d'être vivant"

Historia Universal de la Infamia - Jorge Luis Borges


Dans ce livre, 8 biographies : un trafiquant d'esclaves, un usurpateur d'identité, une femme pirate, un cow-boy, un mafieux, un samouraï et un faux prophète. Il y a aussi une petite nouvelle puis un ensemble de textes que Borges a apprécié et a décidé de mettre dans son livre mais qui ne sont donc pas de lui.

Je n'ai pas du tout aimé ce livre. C'était sympa de lire en espagnol parce que, y a pas à dire, cette langue est magnifique mais le style de Borges ne me convainc pas. Les biographies étaient intéressantes parce qu'elles parlaient de personnes ayant eu des vies incroyables mais j'ai trouvé le style plat, je n'ai pas réussi à être transportée.
L'ensemble de textes à la fin m'a laissée complètement perplexe. Je n'ai pas compris l'intérêt de ces textes, n'ai pas saisi où Borges voulaient en venir. Il a surement simplement voulu partager des choses qu'il a aimé mais encore une fois je n'ai pas été touchée.
Par contre sa nouvelle, L'homme au coin du mur rose, j'ai adoré! Ça se lisait tout seul, c'était captivant.

J'avais emprunté une édition française à la bibliothèque afin de la lire en parallèle. Cette édition était suivi de Histoire de l'éternité : un recueil d'essais placé sous le signe de la rhétorique et de la métaphysique. Un ensemble de textes sans aucun lien les uns avec les autres dont je n'ai pas non plus compris l'intérêt et que j'ai détesté encore plus.
Vous l'aurez compris : Borges, c'est malheureusement pas pour moi!

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